Les négociations entre le président nigérien et les éléments de la garde présidentielle qui se sont retournés contre lui n’ont, pour l’instant, rien donné. L’assaut contre les mutins, toujours retranchés au palais, serait imminent.
Alors que Mohamed Bazoum est retenu depuis ce matin dans sa résidence par des éléments de la garde présidentielle qui se sont retournés contre lui, plusieurs unités d’élite ont été envoyées en renfort depuis Tillabéri, Ouallam et Dosso pour tenter de faire plier les mutins.
Si la présidence nigérienne revendiquait toujours, dans l’après-midi, le soutien de la majorité de l’armée, la garde présidentielle est une composante incontournable des forces armées du Niger. Elle compterait environ 700 hommes et une vingtaine de blindés.
« La situation est très dangereuse. Il peut y avoir beaucoup de dégâts. Dans ces conditions, la sécurité du président Bazoum n’est pas assurée », s’inquiète une source diplomatique, selon jeuneAfrique.
Des émissaires de la CEDEAO y sont attendus tenter de faire ramener les mutins à de meilleurs sentiments. Selon nos informations, des armes crépitent encore à Niamey.
D’après notre confrère Serge Daniel qui suit cette actualité de très près, l’armée nigérienne a déjà donné un «ultimatum» aux putschistes.
AFP