lundi , 2 octobre 2023

Violation des droits de l’Homme : Abdoul Sacko pense que la Guinée est passée de mal, sous Alpha, en pis sous Doumbouya

Les membres du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG) ont animé une conférence de presse le lundi 12 juin sur le thème : « les multiples violations des Droits de l’Homme sous le CNRD, la misère des enseignants contractuels et appelle du FFSG à la mobilisation ».

À cette occasion, ces acteurs de la société civile ont évoqué le cas des enseignants contractuels dont ils apportent leur soutien. Selon Danso Camara, le FFSG est en train de mener une série d’actions afin que ces professionnels de la craie soient rétablis dans leurs droits.

« Nous comptons faire des plaidoyers auprès des autorités, des personnes de bonne volonté qui puissent les aider. Parce que pour résoudre ce problème, chacun de nous doit se mettre à la place de ces enseignements contractuels. Les montants dérisoires qu’ils reçoivent, s’il y a un retard dans le paiement alors que permis eux certains sont des pères de famille et d’autres sont des endroits difficiles où ils n’ont pas l’habitude d’y aller. Donc, vivre sans salaire, c’est là le comble. Nous allons continuer à faire des plaidoyers, à se battre, à parler aux personnes de bonne volonté qui s’engagent afin que ces enseignements contractuels soient non seulement, libérés, payés mais aussi que l’État, après évaluation, puisse leur faire intégrer à la fonction publique », a déclaré Danso Camara, membre du Forum des forces sociales de Guinée (FFSG).

Selon le Coordinateur du Forum des forces sociales de Guinée (FFSG), principal conférencier, la Guinée est passée de mal, sous le régime d’Alpha Condé, en pire sous celui du Colonel Mamadi Doumbouya en matière de violation des droits de l’Homme.

« Ce que nous vivons actuellement est pire que sous Alpha Condé. C’est la première fois qu’on assiste à une interdiction systématique des manifestations. Interdiction systématique, cela veut dire que pendant tout le long de la transition, pendant tout le temps que le CNRD va faire, aucun n’a le droit de dire non à sa gestion, aucun n’a le droit de critiquer sa gestion. Ce n’est pas parce qu’on voulait faire la comparaison, ce sont les faits qui doivent arbitrer pour savoir où nous sommes. Et mieux, on ne devrait même pas être dans l’arbitrage. II nous a été promis: nous prenons le pouvoir par effraction, nous prenons le pouvoir nar force, nous prenons le pouvoir par force, nous prenons le pouvoir contre tout ce qui est principes et valeurs démocratiques. Mais c’est pour vous permettre d’être rétablis dans vos droits. Et mieux, la Charte est parti jusqu’à dire que pendant la transition, aucune situation exceptionnelle ne saurait justifier la violation des libertés. Et, un communiqué vient dire que pendant tout le long de la transition, il n’y aucune liberté possible. Sauf ceux qu’ils nous applaudissent, qui boivent avec nous, qui acceptent d’être nos complices contre les valeurs et les principes démocratiques », a dénoncé Abdoul Sacko.

 

Mamadou Kouyaté

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