Le Vice-Président de L’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, est sorti de son silence mercredi 2 février, pour fustiger le refus du Dr Ousmane Kaba d’accepter la désignation de Cellou Dalein Diallo comme porte-parole du CPP.
C’est un message au vitriol que Fodé Oussou vient de publier. Celui qui est plongé depuis plusieurs mois dans un silence inexplicable donne de la voix. Pour cette sortie, le vice-président de la formation politique de l’ancien Premier ministre Dalein a choisi de taper sur Ousmane Kaba.
On se souvient que récemment, le leader du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) s’était farouchement opposé à l’idée de désigner Cellou Dalein Diallo comme Porte-parole du Collectif des partis politiques (CPP), arguant que le CPP n’était pas une alliance politique. « C’est une plateforme de propositions pour la transition. Je ne sais pas pourquoi on veut nous imposer Dalein comme Porte-parole », disait-il.
Plus d’une semaine après cette sortie, c’est au tour de la deuxième figure de l’UFDG de répondre à l’ancien ministre des Finances. Lui qui s’est déjà exprimé sur la question par le passé.
Fodé Oussou Fofana qui commence par s’interroger sur le poids électoral de Ousmane Kaba accuse ce dernier de verser simplement dans « l’ethnostratégie ».
« Hormis verser dans l’ethnostratégie, Dr Ousmane Kaba a fait quoi depuis 2010 pour améliorer son poids électorat ? Il doit comprendre qu’il n’est pas porte-parole de la Haute Guinée et que cette région n’est pas non plus sa propriété privée pour prétendre parler en son nom », fulmine-t-il dans un post sur Facebook.
Il va plus loin dans sa critique caustique en accusant le président du PADES d’être inconstant. « Elhadj Cellou n’a pas demandé à être porte-parole. Il a été proposé par certains camarades politiciens .Cette proposition fut validée par 7 coalitions sur 11. (…) Dr Ousmane Kaba doit se libérer de son ego. C’est au peuple de Guinée de désigner le parti le plus méritant à travers son projet de société. Nous ne sommes plus dans les années 90 pour rester dans les querelles de personnes . En 2021, les Guinéens savent mieux la place qu’occupe chaque formation politique sur l’échiquier politique », conclut-il.