
Le président sortant de la Fédération guinéenne de football, Antonio Souaré, candidat à sa propre succession à l’élection prévue en février, prend les choses très au sérieux. Ainsi, a-t-il opté pour une vaste campagne médiatique visant à redorer son image.
L’élection du prochain président de la Fédération guinéenne de football sera loin d’être un simple jeu de hasard.
Dans un contexte marqué par une possible candidature du richissime homme d’affaires et président de Hafia FC, Kerfalla Camara et le revers subi par la Fédération dans l’affaire dite Amadou Diaby, le président sortant de la Feguifoot mise sur de gros moyens pour polir son image.
Sur plusieurs panneaux géants à travers la capitale guinéenne achetés pour l’occasion, le richissime homme d’affaires, président du club de ligue 1, le Horoya AC et d’une société de loterie, fait passer ses messages. Des messages axés principalement sur ses investissements en faveur du football guinéen et de la jeunesse de son pays et les perspectives qui s’offrent au sport roi en Guinée. Laissant croire que période durant laquelle le jeu était plié d’avance relève désormais du passé.
Si Antonio Souaré chausse ses crampons et descend dans l’arène pour battre campagne avec de puissants moyens, c’est bien parce que son principal rival dans le monde du football guinéen, qui n’est autre que KPC a évoqué l’éventualité d’une candidature à la tête de l’instance guinéenne du cuir rond.
« Je suis président du Hafia. De facto, ça me donne droit d’être candidat à tous les postes. Je suis à la foi éligible et électeur. (…) Si la nécessité est là pour contribuer à l’évolution de notre football au haut niveau, je n’hésiterai pas à y aller. En conclusion, rien n’est exclu. La Guinée appartient à tous les guinéens », disait-il, ajoutant qu’il pourrait user de ses moyens « moraux, matériels et financiers ».
Elie Camara