
Le président guinéen Alpha Condé a prêté serment mardi 15 décembre pour un troisième mandat aquis à la faveur de l’élection d’octobre. Réélu avec 59,5% des suffrages contre 33% pour son principal opposant, Alpha Condé, a promis de respecter et de faire respecter scrupuleusement la Constitution, de défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale.
« Fier d’être Guinéen »
Tout de blanc vêtu, le numéro 1 guinéen a rassuré que son pays est entré dans une nouvelle ère.
Dans un contexte marqué par le tollé suscité à l’étranger par sa candidature, Alpha Condé s’est dit « fier d’être guinéen » et d’appartenir à un peuple libre et attaché à sa souveraineté.
Je suis le Président de tous les Guinéens, au service de tous les Guinéens. Ds la réalisation de notre idéal commun, personne ne sera oublié, aucune partie du pays ne sera exclue. Chaque Guinéen aura sa place, car c'est ensemble que nous pourrons surmonter les difficulté
— Alpha CONDÉ (@alphacondepresi) December 15, 2020
« Notre peuple reste uni et souverain », a-t-il affirmé, promettant d’être le président de tous les guinéens. « Je suis le président de tous les Guinéens.
Aucune partie du pays ne sera exclu. Chaque guinéen aura place », a-t-il dit.
Dialogue et lutte contre la Corruption
Alpha Condé s’est dit prêt à ouvrir le dialogue et la concertation. Il a indiqué que son mandat est celui d’une reconversion et d’une nouvelle mentalité.
« Nous nous engageons à lutter avec fermeté contre la corruption qui gangrène notre pays. Nous voulons désormais gouverner autrement », a-t-il réitéré, précisant que cette gouvernance sera caractérisée par un travail en faveur des couches vulnérables et une lutte acharnée contre la gabegie.
Nous sommes tous déterminés à lutter, sans merci, contre l'impunité, la corruption, la gabegie financière, tous les travers qui minent notre société, freinent notre élan de développement économique et social
— Alpha CONDÉ (@alphacondepresi) December 15, 2020
« Nous allons installer à la Présidence une structure. Toutes les sociétés seront passées au crible. Toute société appartenant à la femme d’un ministre sera exclue des marchés », a-t-il annoncé.
Mamady Fofana