
Le ministre de l’Information et de la Communication Amara Somparé a rencontré le 4 février tout le personnel du journal Horoya. Au menu des échanges la relance du Quotidien national.
Le journal Horoya est rare, voire invisible dans les kiosques. Et ce, depuis plusieurs mois.
Pour mettre un terme à cette hibernation, le ministre Amara Somparé est allé à la rencontre des travailleurs du journal en début de semaine. Accompagné de quelques cadres de son ministère, il a placé sa visite sous le signe de discussions franches et objectives visant à impulser un nouvel élan à Horoya.
Le Directeur général du quotidien, Alhassane Souaré, a saisi l’occasion pour égrainer les difficultés qui causent la irrégularité du journal. Le manque d’équipements à savoir des ordinateurs, dictaphones, des problèmes d’impression auxquels s’ajoute la crise des intrants sont entre autres besoins exprimés par le patron du tabloïd.
Reconnaissant les efforts de son ministre de tutelle qui ont favorisé la publication des communiqués des départements ministériels et des institutions dans les colonnes de Horoya, M. Souaré a dit garder l’espoir que l’appui sollicité par ses services permettront au journal de reprendre sa place de choix dans le paysage médiatique guinéen. Car, d’après le directeur général « Horoya ne manque pas de cadres compétents, il suffit de réunir les conditions idéales pour avoir des résultats féconds ».
En réponse à ces doléances, le ministre de l’Information et de la Communication a promis de tout mettre en œuvre et dans un délai record pour trouver des solutions idoines aux problèmes posés. Des solutions qui, une fois trouvées, selon Amara Somparé, permettront au Quotidien de paraitre 5 fois par semaine avec au moins 2000 exemplaires par édition.
Déjà, comme première mesure visant à booster le journal, l’impression se fera dans un premier temps à l’imprimerie NIK en attendant la remise en état de AKBAR.
D’après lui, toutes les dispositions sont prises pour une bonne collaboration avec NIK.
Le ministre Amara Somparé a invité chaque travailleur de Horoya à jouer sa partition. Il a invité le personnel à plus de rigueur dans le travail pour imposer le journal dans un secteur soumis aujourd’hui à une concurrence rude.
Par Sékouba Kourouma