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Le Conseil National des Organisations de la Société Civile en Guinée (CNOSCG) a, sous la direction de son président, Dr. Dansa Kourouma, organisé lundi, 29 octobre une conférence de presse à la maison commune des journalistes sise à Coléah. Objectif: discuter de la crise sociopolitique que travers actuellement notre pays depuis des mois.
Cette conférence avait pour objectif de proposer non seulement des pistes de solutions pour une sortie de crise, mais aussi sensibiliser les populations pour éviter des violences en cette période sensible.
Depuis quelques semaines, le pays est secoué par des remous sociaux suite à la grève déclenchée par le syndicat des enseignants (SLECG) qui réclame 8 millions GNF, (environ 900 euros) comme salaire de base par enseignant.
Face à cette situation préoccupante, des solutions devraient être envisagées par les autorités compétentes (Gouvernement)pour sortir le pays de l’impasse, en lui évitant une année blanche.
Pour Mr Kourouma, l’état devrait faire bénéficier aux enseignant des prises en charge sanitaire, la construction des logements sociaux, ainsi que d’autres solutions permettant d’améliorer leur condition de vie.
»Quuelque soit le salaire qu’on donnera à un fonctionnaire, si les conditions favorables ne sont pas créés pour bien gérer son salaire, ça ne t’emmènera nulle part », a souligné le Dr Dansa Kourouma.
»Nous demandons au Premier Ministre chef du gouvernement de privilégier le dialogue en vue d’une sortie de crise, en vue de préserver l’avenir des élèves guinéens, l’avenir de notre pays », a-t-il ajouté.
Concernant des tueries répétées à chaque manifestation organisée en Guinée, Dr. Kourouma a demandé à la justice guinéenne d’œuvrer à ce que « toute la lumière soit faite sur les tueries, pour éviter que la situation ne se gangrène », a conclu le président du CNOSCG, (Conseil national de l’organisation de la société civile de Guinée)
Sékouba Kourouma
