
La Gendarmerie pour sa part va s’assurer de l’authenticité des documents de transport. Il s’agit principalement des cartes grises, permis de Conduire, autorisations de transport, assurances, la Taxe Unique en cours de validité et les triangles de Pré-signalisation.
Quant à la Douane, elle s’occupera de la vérification de la conformité des marchandises par rapport à la quittance ou à la facture tandis que les Militaires assureront la protection des lieux.
Le communiqué précise que les militaires en poste ne doivent en aucun cas participer aux opérations de contrôle documentaire et doivent se mettre à distance desdites opérations.
Ces mesures, si elles sont respectées, soulageront les citoyens soumis depuis des années à des tracasseries insoutenables aux différents points de contrôles dont près de 90%, rappelons-le, sont illégaux.
Les quatre ministres n’ont pas que préciser les rôles de chaque entité. Ils ont également décidé de la suppression « avec effet immédiat » des barrages « non conventionnels » à l’exception de ceux au Km 66 sur la route internationale Conakry-Pamelape, Bangouya sur la Nationale Conakry-Kindia et Bawa sur l’axe Conakry-Boké.
Au regard des sommes astronomiques générées par les rackets aux différents barrages, la tension risque de monter entre militaires, douaniers, policiers et gendarmes avec cette nouvelle mesure. Chacun voulant à chaque fois se faire plein les poches. Ce qui pousse à croire qu’entre l’annonce des ministres et le respect de la décision, il y a une longue et solide corde qui reste à couper.
Par Mamady Fofana