
Dans sa lettre de démission adressée au président Telliano, le jeune leader Elie II Tolno, au service de la formation politique depuis 2013, brandit l’incompatibilité de vision pour justifier son départ.
Celui qui a gravi l’essentiel des marches de la Jeunesse au Bureau politique national du RDIG évoque un manque criard de leadership au sein du parti. Une crise qui provoque, selon lui, la démobilisation des fervents membres.
« Le moment est venu pour vous de revoir systématiquement votre méthode de gouvernance qui empêche des personnes dévouées et responsables de continuer le combat car, ces personnes ont besoin d’un modèle, un leader modèle à imiter », conseille M. Tolno dans la correspondance annonçant sa démission.
Il rappelle par ailleurs à Jean-Marc Telliano qu’être ministre ou président se prépare. « La célébrité et la personnalité se construisent », enseigne-t-il, reconnaissant être resté sur sa soif en termes de leadership modèle à suivre.
Le démissionnaire, rappelons-le, était candidat du parti à la Mairie de Ratoma lors des élections communales de Février. Ce qui prouve à suffisance son poids et son influence au sein de la formation.
A l’annonce de sa démission, plusieurs personnes auraient tenté la médiation pour concilier les deux parties, en vain. Parmi les bons offices, on parle notamment du président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.
Le désormais ancien Secrétaire général adjoint du RDIG dénonce aussi l’incohérence d’idées et d’idéologie, une gestion privée du parti, le non respect des promesses ainsi que le manque de respect et l’absence de langage conciliant chez Jean-Marc Telliano
»Ces différentes attitudes pour lesquelles, nous avons souvent croisé le fer, ont souvent interpellé ma conscience sur l’ambition, le but et le véritable objectif politique de notre Parti et de son leader », ajoute-t-il.
Par Ougna Elie Camara