
En effet, en l’absence d’un réseau de transport diversifié qui prendrait en compte les voies fluviales, aériennes et ferroviaires, les routes constituent en Guinée le seul moyen utilisé pour le transport des personnes et des biens tant au niveau national qu’international avec les pays voisins. Depuis un certain temps le réseau routier guinéen est l’objet de plusieurs agressions dues notamment à l’effet des surcharges, l’installation anarchique des dos d’ânes non autorisés et non réglementés, les brûlures d’ordures ou encore les brûlures de pneus sur la chaussée.
C’est pour faire face à cette triste réalité que les représentants des parties politiques ont été conviés à cette journée d’échange. L’idée vise à comprendre les enjeux liés aux agressions routières, afin d’obtenir leur implication et contribution dans la protection du patrimoine routier en Guinée. A l’issue des débats, les représentants des partis politiques se sont réjouis de l’initiative, et recommandent au Ministère des Travaux Publics et au Comité interministériel chargé de la sauvegarde du patrimoine routier national, que les services déconcentrés soient équipés de matériels pour leurs permettre de réagir à temps.
De son côté, le Président du comité interministériel a mis un accent sur l’importance d’une large synergie d’actions pour sensibiliser et responsabiliser les citoyens vis-à-vis de la protection du réseau routier. Poursuivant, Simon Pierre a lancé un appel à toutes les couches sociales, politiques et économiques de la Guinée pour que chacun dans son domaine s’implique au quotidien dans la sauvegarde de notre patrimoine routier.
Pour finir, le Président du comité interministériel dira qu’en plus de Conakry qui représente la phase pilote, des équipes se rendront à l’intérieur du pays pour délivrer des messages de sensibilisations et d’informations portant sur la nécessité de préserver nos routes.
La Cellule de Communication du Gouvernement