
En attendant l’approbation du Conseil d’administration, il faut souligner que ce nouveau programme vise à soutenir le Plan National de Développement Économique et Social (PNDES) pour la période 2016–2020.
Selon Giorgia Albertin, chef de mission du FMI pour la Guinée, ce programme appuyé par la FEC vise à renforcer la résilience de l’économie guinéenne et à accroitre les investissements publics dans les infrastructures. Ce qui va favoriser la croissance et préserver la viabilité de la dette à moyen terme, renforcer les filets de protection sociale afin de réduire la pauvreté et favoriser le développement du secteur privé.
« L’atteinte d’un excédent budgétaire de base limitera les besoins de financement du budget, contribuant ainsi à maintenir l’inflation à un niveau modéré, à augmenter le crédit bancaire au secteur privé et à préserver la viabilité de la dette à moyen terme. », a ajouté Giorgia Albertin.
A rappeler que le PNDES table sur sur une croissance de 10,2%, résultant d’une hausse des investissements de 25,7% en 2020 contre 17,8% en 2016.
Selon la Guinée, première réserve mondiale de bauxite, minerais utilisé pour obtenir l’aluminium, son nouveau programme de développement économique et social prévoit un investissement total de 14.7 milliards de dollars sur les cinq ans. Des investissements repartis entre 675 projets déjà identifiés par le gouvernement. Au moins 31% de ce financement seront proviendront du secteur public contre 69% pour le privé.
Après la signature de l’accord hier à Washington, le Fonds Monétaire international a encouragé les autorités guinéennes à renforcer la gestion des finances et à accroitre les investissements publics.
Par Elie Ougna