
Le procès tant attendu, sensé situer les responsabilités sur les crimes commis pendant la manifestation de l’opposition il y a 8 ans, pourra-t-il démarrer en 2017 ?
La réponse du Garde des sceaux était un Oui catégorique au début de l’année.
Mais interrogé ce vendredi 4 août, M. Sako a affirmé que ce dossier suit son cours normal. Et qu’il sera traité jusqu’au bout. Sans trop de précision sur la date exacte du début des audiences.
« Avant 2018 vous serez informés. Beaucoup d’hommes seront surpris », a-t-il commenté, en réponse à une question de Kaloumpresse.com sur cette affaire.
« Rendez-vous fin 2017 pour voir si la justice guinéenne a évolué. Ce dossier sera clôture et on passera à autre chose », a ajouté le ministre de la Justice. « La FIDH ne peut pas nous imposer des timing ».
S’agissant toujours de ce dossier le pool de juges a adressé une commission rogatoire aux autorités françaises. Destinée contre qui ? Le ministre de la Justice s’est refusé à tout commentaire.
Kaloumpresse.com