
Les leaders des partis politiques appartenant à l’opposition ont réussi à aplanir leurs divergences nées de l’octroi par l’Etat de 5 milliards de francs guinéens au chef de file de l’opposition par an.
« Nous avons parlé du statut du chef de file de l’opposition et du budget qui a nourri beaucoup la polémiques ces dernières semaines. Il y a un accord total sur notre vision de ce rôle de chef de file et du budget alloué pour le fonctionnement de son cabinet », a affirmé le porte-parole de l’opposition Aboubacar Sylla. « Il y a une entente parfaite et je suis très heureux de dire que contrairement à ce dont on s’inquiétait, l’opposition ne se déchirera pas pour des questions budgétaires », a-t-il dit après leur rencontre.
L’annonce de la disponibilité de la première tranche de cette subvention (1,2 milliards GNF, NDLR) a suscité un sentiment de gêne au sein de l’opposition au mois de mai dernier.
S’exprimant sur la question, le président du RDIG, Jean-Marc Telliano avait indiqué que le président de l’UFDG pouvait se tromper pour dire que les 5 milliards sont à lui seul. Telliano avait été clair : « On n’a un chef de file de l’opposition que s’il y a une file et c’est nous cette file », avait-il précisé.
Hier lundi, le porte-parole de l’opposition a écarté toute l’hypothèse de toute déchirure de l’opposition guinéenne pour des questions pécuniaires. « L’opposition guinéenne ne donnera pas cette image dégradée d’une classe politique qui va se battre autour d’un pactole que l’Etat a mis à sa disposition démontrant, si cela arrivait, que c’est une classe politique sans conviction ».
Par Mamady Fofana