
Selon les décisions signées du ministre de l’Enseignement pré-universitaire Ibrahima Kourouma, il s’agit de 3000 instituteurs et de 2000 enseignants du secondaire.
Le Dr Kourouma précise que ces effectifs sont appelés à « servir en classe ». Une précision de taille quand on sait que le secteur éducatif est souvent perçu en Guinée comme un lieu de transit pour des cadres qui veulent accéder à la fonction publique.
La publication des résultats du concours annonçant l’admission de ces nouveaux enseignants a été accueillie par une vague de protestations à travers le pays.
Des enseignants contractuels accusent le gouvernement d’avoir orchestré leur échec au profit d’amis qualifiés de fictifs. Des élèves, en manque d’enseignants, participent fréquemment à des protestations parfois violentes pour exiger leurs encadreurs.
A Conakry, des écoles, directions communales de l’éducation et le ministère en charge de l’Enseigne pré-universitaires sont placés sous haute protection policière depuis près de deux semaines.
Par Mamady Fofana