
« Prési, tablettes », « Prési, tablettes ». C’est en ces termes qu’ont scandé mercredi dernier, les étudiants de la plus ancienne université du pays, Gamal Abdel Nasser de Conakry, lorsqu’ils accueillaient le chef de l’Etat. Celui-ci y était pour lancer son initiative visant à connecter 200 écoles, universités et écoles professionnelles à internet.
Le président lui-même reviendra sur ce couac.Non sans note d’humour. « J’ai été accueilli par les étudiants qui demandaient : président, tablettes », a-t-il lancé.
Avant de se justifier avec des arguments surprenants: « Quand les gens ont soif, qu’il y a un oasis et qu’il y a dix qui y vont pour boire, tous les autres vont vouloir boire. C’est la situation dans laquelle nous sommes. Tout le monde veut avoir accès aux nouvelles technologies. Et c’est normal. Il est important pour la jeunesse guinéenne de maitriser les Nouvelles technologies. Mais il ne s’agit pas seulement d’avoir des tablettes pour les étudiants qui sont à Conakry et les gens qui sont dans les villes. Nous voulons que le jeune guinéen, n’importe où qu’il soit, dans le village le plus reculé, qu’il ait les mêmes avantages que son ami qui est en ville. C’est pourquoi, il ne s’agit pas seulement d’avoir des tablettes pour les étudiants. Mais pour tous les jeunes guinéens. Cela va nous permettre de lutter contre l’exode rural ».
Pour rappelle, les tablettes réclamées par les étudiants devaient être remises dans le cadre du projet « Un étudiant, une tablette » lancée en 2015.
KALOUMPRESSE