
C’est notre confrère Guineematin.com qui rapporte l’information insolite.
Le journal électronique indique en effet que Mamadou Nouhou Barry, le jeune au centre de l’affaire, a récemment constaté le rétrécissement de son appareil génital après avoir annoncé à sa concubine son intention de vouloir la quitter. Il aurait avoué à celle-ci avoir été conquis par une autre fille avec laquelle il entend désormais construire sa vie.
M. Barry souligne que cette annonce a plongé sa concubine, une certaine Djenabou Yéro, dans une colère noire. Et que celle-ci l’aurait menacé séance tenante de faire « disparaitre » son sexe si jamais il mettait à exécution son projet.
A la suite de ces menaces, Mamadou Nouhou Barry, affirme avoir perdu l’usage de son machin. Il révèle avoir entrepris des démarches auprès Djenabou Yéro, celle qu’il soupçonne d’être à la base de son impuissance sexuelle et de certains de ses parents, pour la faire revenir à la raison. En vain.
« Je suis allé dans sa famille pour un plaidoyer afin d’annuler le sort. Une façon pour moi de retrouver l’usage de mon sexe. Mais ils ont refusé », relate le jeune homme dont les propos sont rapportés par Guineematin.com. « Cela fait maintenant une semaine que j’ai ce problème. J’ai fait une tentative, mais mon sexe est resté inactif », poursuit-il, ajoutant être convaincu que Djenabou Yéro a ses mains derrière cette situation.
L’accusée pour sa part nie tout naturellement ce qui lui est reproché. Elle dit ne pas être impliquée dans cette affaire.
« Je me souviens qu’il m’a une fois draguée, mais je n’avais pas donné une suite favorable à sa requête », se souvient-elle. Et de poursuivre en ces termes : « Quand j’ai refusé, il a brandi des menaces. Il m’a dit que si je n’acceptait pas sa demande, il allait me mettre dans un pétrin inédit duquel je ne m’en sortirai jamais. Pour le rétrécissement ou la disparition de son sexe, je ne suis pas du tout informée à plus forte raison impliquée dans quoi que ce soit ».
Dépité, le sieur Barry est prêt à tout pour retrouver sa virilité d’antan. Pour y parvenir, il a décidé de porter l’affaire devant les autorités compétentes.
Et la première autorité compétente qu’il a saisie est l’escadron mobile de gendarmerie N°8 de Labé. Mais les effectifs de cette unité, composés en majorité d’hommes, n’ont pas daigné s’immiscer dans cette affaire alambiquée.
Selon nos informations, ceux-ci auraient purement et simplement débouté M. Barry de sa plainte au motif que ni le Code pénal ni les autres textes de loi du pays ne prévoient rien en ce qui concerne son cas.
Soucieux de préserver leur santé, ils auraient conseillé au plaignant d’aller chercher la solution à son problème ailleurs.
Il semble que tout en lui suggérant cette alternative, certains cherchaient à se rassurer que toutes les choses sont en place, intactes et en pleine forme.
Par Mamady Fofana