lundi , 2 octobre 2023

Finales des Jeux universitaires de Guinée : Fria bat Kankan

La ville de Fria a finalement été retenue pour abriter les finales des jeunes universitaires de Guinée prévues du 5 au 6 novembre. Le choix de la cité de l’alumine, en détresse depuis la fermeture de Friguia, n’est pas fortuit.

 

L’information a été confirmée ce mercredi par la cheffe de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Zenab Camara.

 

Les phases finales des jeux universitaires de Guinée se dérouleront en deux étapes. La première, prévue du 29 au 31 octobre aura lieu à Conakry. Quant aux finales, elles sont prévues du 5 au 6  novembre à Fria et non à Kankan comme initialement prévu.

 

Selon Zenab Camara, le choix de Fria à la dernière minute s’inscrit en droite ligne de la politique du gouvernement qui consiste à mettre la jeunesse au cœur de son programme de société. Une politique qui oblige, dit-elle, les guinéens à manifester leur solidarité vis à vis de la jeunesse de Fria.

 

« Depuis un certain temps, cette jeunesse de Fria a traversé des périodes très difficiles. Que ça soit dû à l’arrêt des activités génératrices de revenus où après Ebola », rappelle-t-elle, tout en insistant sur la responsabilité de tous les guinéens d’accompagner cette ville a travers le sport universitaire.

 

En plus des objectifs d’épanouissement et de divertissement à travers le sport, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche supérieur entend impulser une nouvelle dynamique à ces jeux universitaires en mettant l’accent sur la santé et la prévention des maladies.

La compétition va se dérouler pendant deux mois. Elle concerne trois disciplines sportives à savoir le football, le volleyball et le basketball.

 

D’après le directeur du Sport universitaire Maurice Togba Haba des zones de compétition sont prévues pour permettre aux institutions les plus éloignées de se retrouver au sein d’une même zone.

 

Au total trois zones ont été créées. Chacune d’elles regroupe cinq universités avec deux équipes (masculine et féminine) dans chacune des disciplines prévues.

« Sur deux mois nous nous sommes donnés la peine d’organiser cette compétition pour permettre aux instituts de se déplacer et de permettre aux étudiants également de découvrir les réalités socioculturelles des autres régions », a déclaré M. Haba.

 

Par Sériane Théa