
Au nombre de 5.565, ces personnes expriment depuis plus d’une semaine leur désarroi face au refus de l’administration d’autoriser le paiement de leurs salaires.
Selon le Chef de cabinet du ministère de la Fonction publique, une commission mise en place pour vérifier l’authenticité des diplômes et des arrêtés de ces personnes a permis de comprendre que la plupart avaient présenté de faux diplômes et attestations.
Pour Mohamed Traoré, les personnes concernées s’agitent aujourd’hui parce qu’ils ont pris vent de la nouvelle.
« Tous ceux qui savent qu’ils ont de très bons diplômes et arrêtés sont tranquilles parce qu’ils savent qu’au bout, quand un travail va être fait et présenté, une solution sera trouvée ».
« Ceux-là qui savent qu’ils ont des faux diplômes et arrêtés sont en train de s’agiter et nous au sein du département, une commission qui a été mise en place par le ministre a engager des actions », a-t-il conclu, précisant tout de même qu’il ira au bout du travail » qui lui a été confié.
Par Sériane Théa