
« Le pacte sociale a été fragilisé, mettant à mal l’héritage que nous avons reçu pour que notre pays soit résolument engagé sur la voie de la stabilité », a fait remarquer Alassane Ouattara pour qui «l’histoire récente de notre pays a mis en évidence les limites de notre constitution ».
Poursuivant, il a informé que la nouvelle mouture de la constitution à soumettre au referendum prendra en compte les questions du sénat qui regroupera « des anciens serviteurs de la l’Etat dont l’expérience peut apporter une grande contribution au processus législatif » de même qu’un Vice-président « élu au suffrage universel qui va garantir la continuité de l’Etat et le respect du calendrier électoral ».
« L’intérêt de cette réforme est de garantir la paix et la stabilité (…) mettra notre pays à l’abri de tension et d’incertitudes pouvant déboucher sur un ralentissement économique », a soutenu le chef de l’Etat ivoirien.
« A travers cette constitution et le référendum, nous aurons notre destin en main », a ajouté Alassane Ouattara précisant que ce scrutin aura lieu à la fin du mois d’octobre. Le chef de l’Etat ivoirien a mis en place un comité d’experts, dirigé par le Professeur Boniface Ouaraga Obou, chargé de faire des propositions pour cette nouvelle constitution.
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