mercredi , 31 mai 2023

Dalein empêché de tenir un meeting à Kaloum : sa version des faits

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) n’a pu tenir dimanche son meeting prévu à Kaloum. Pour le Chef de file de l’opposition cet acte témoigne un recule de la démocratie en Guinée.

 

« Ce dimanche, la fédération de Kaloum a décidé d’organiser les responsables de l’UFDG. Nous devrions y aller pour répondre à cette invitation. Mais hier soir, deux policiers et un civil sont allés chercher Pélé Diop.   Ensuite, les autorités ont annoncé l’interdiction de cette assemblée générale sans donner trop de détails. Mieux, ils ont donné une lettre du président de la délégation spéciale de Kaloum confirmant l’interdiction de ce meeting.
Très tôt le matin, ils ont déployé les forces de l’ordre. Ils ont ceinturé le secteur, ils ont chassé tous ceux qui venaient. Ils ont déployé un fort contingent au pont 8 novembre. Ils sont allés éteindre et confisquer le matériel de sonorisation, qui jouait au siège.
Finalement, on s’est retrouvé ici et après concertation, on a décidé d’y aller pour voir et constater. Quand on est arrivé, le secteur était bloqué, l’accès nous était interdit. Alors, quelle conséquence peut-on en tirer ?
Un parti politique pour organiser une réunion dans son siège a besoin d’une autorisation, ce qui est une restriction des libertés et une violation flagrante des nos lois. On n’était pas soumis à de telles contraintes.
Ensuite, il y a une restriction des libertés de mouvement des leaders. On nous a interdit l’accès. Un vrai recul de notre pays en terme de démocratie et du respect des lois. Cela rappelle quand les forces de l’ordre ont empêché la marche des forces de l’ordre consacrée.
Nous sommes dans un pays où on nous interdit l’exercice de nos droits. Nous devons nous mobiliser pour dire non. On ne peut pas accepter à nous accommoder de la violation de nos lois.
Je lance un appel, la marche du 4 août n’est pas une marche de l’opposition mais celle du peuple de Guinée épris de paix, de bien-être et de justice. Parce que la cherté de vie que nous vivons aujourd’hui, c’est le résultat de la mauvaise gouvernance, des détournements massifs des deniers publics, des marchés de gré à gré.
Donc, nous condamnons avec la dernière énergie cette violation des droits d’empêcher notre assemblée générale au siège de l’UFDG ».