
De passage à l’Assemblée nationale mercredi pour défendre deux projets de lois relatives respectivement à la création de »l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile », en abrégé AGAC, une société publique et à »l’accord relatif au service aérien entre la Guinée et le Rwanda », le ministre des Transports a promis de lutter pour la fin du monopole détenu par la compagnie Air France dans le ciel guinéen.
« Mon département et moi-même faisons tout pour casser le monopole d’Air France », a-t-il annoncé aux députés.
Selon le ministre Guilavogui, son combat va aussi consister à « s’attaquer » à l’accord d’exploitation exclusif de l’aéroport international Conakry-Gbessia par une société française pour une durée de 99 ans.
Par ailleurs, le ministre a aussi promis le redécollage d’ici la fin de l’année de la compagnie nationale guinéenne. « Je le dis et le précise que nous aurons notre propre compagnie avant décembre. Nous aurons notre propre identité qui sera frappée du label guinéen Air Guinée », a dit Oyé Guilavogui.
Le problème avec Oyé Guilavogui, c’est que durant ses cinq années à la tête du ministère des Postes et Télécommunications, il n’avait cessé de promettre, en vain, la relance de la Sotelgui. Et ça, les députés n’ont pas manqué de le lui rappeler.
Par Elie Ougna
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