
Les émissaires du gouvernement avaient proposé un moratoire de 45 jours à l’issue duquel ils pouvaient entamer toute négociation sur une possible baisse du prix du carburant.
Les syndicalistes avaient opposé un refusé catégorique à cette proposition, exigeant vaille que vaille une réduction à la pompe.
Mais à la surprise générale, après obtention d’accord sur 12 points de revendications, la CNTG et l’UTSG ont réussi à décrocher l’engagement du pouvoir à ne pas revoir à la hausse le prix du litre des hydrocarbures même si celui du baril augmentait sur le marché international. « Nous avons obtenu que jusqu’en décembre, même si le baril augmente à 150, 175 ou 200 dollars, le litre du carburant sera vendu à 8 000 francs guinéens », précise le porte-parole des deux centrales syndicales.
Comme pour dire qu’au lieu de négocier sur une baisse, vaut mieux obtenir un accord pouvant éviter toute nouvelle hausse. Parce que le principe de flexibilité à la pompe est facilement applicable, dans l’autre sens.
Kaloumpresse