
On sait désormais ce à quoi ressemblera la politique du nouveau ministre des Mines. En prenant fonctions aujourd’hui, Abdoulaye Magassouba, âgé seulement de 39 ans, a promis aux compagnies minières un engagement sans faille à créer un climat propice aux investissements. Mais en même temps, il les a invitées à plus de responsabilité dans l’exécution de leurs projets dans un esprit gagnant-gagnant.
Magassouba a indiqué que les investisseurs miniers seront traités avec le plus grand égard. Il a ajouté qu’il s’investira dans la création d’un environnement protecteur des investissements et dans un cadre de partenariats mutuellement bénéfiques. « L’attraction des investissements dans le secteur est la clef vers cette prospérité », a-t-il dit.
Selon le nouveau ministre des Mines et de la Géologie, il a besoin que ses cadres offrent un service de qualité exclusivement motivé par l’intérêt commun. D’après lui, il est nécessaire de mettre en place des politiques gouvernementales robustes et coordonnées. Il a promis de mettre l’accent sur « la bonne gouvernance, la transparence et la performance ».
A ses collaborateurs, il a tenu à rappeler que « chacun devra être jugé par ses actes, par ses résultats ».
Mais de l’autre côté, Abdoulaye Magassouba qui trouvera sur sa table des dossiers sensibles comme Simandou et Alufer Mining a invité les sociétés à plus de responsabilité. « Nous avons besoin d’entreprises minières responsables dans la réalisation diligente de leurs projets dans le respect des règles en vigueur », a-t-il. Histoire de rappeler certainement que l’heure n’est plus au gel des projets gigantesques. « Nous avons besoin de véritables entreprises citoyennes, mesurant la responsabilité partagée qu’elles portent dans la réussite du développement de notre secteur minier et au-delà, de notre économie ».
Il a dit clairement que l’Etat assumera ses responsabilités afin que les parties prenantes honorent leurs engagements respectifs. « Nous devons devenir maîtres de notre destin pour garantir un impact effectif du secteur sur le développement de notre pays », a-t-il affirmé. Et d’inviter à nous l’ensemble des parties à travailler pour arriver à une vision partagée.
Par Elie Ougna