vendredi , 24 mars 2023

La Guinée veut jouer un rôle majeur dans la production des vaccins

L’atelier international sur l’accélération de la disponibilité des vaccins contre les fièvres hémorragiques virales a pris fin dimanche à Conakry. Au  terme des échanges les scientifiques ont appelé à un accroissement des investissements dans les recherches dont celles biomédicales. La Guinée a réaffirmé ses engagements à jouer un rôle central dans la production des vaccins en Afrique.

 

Durant trois jours, Conakry est devenue la capitale des débats scientifiques sur les vaccins. Les chercheurs des cabinets américains, européens, africains ainsi que les enseignants chercheurs et professeurs d’universités guinéens se sont penchés sur les enjeux pour le continent africain de produire et de commercialiser des vaccins à coût abordable.

 

Par ailleurs les participants ont eu l’occasion de discuter du développement et l’accès aux vaccins contre méningite et les grippes aviaires, selon le Pr Mady Kader Condé, porte-parole des chercheurs.

 

Avec l’expérience de la fièvre Ebola, les débats ont également porté sur la problématique de la prise en charge des survivants de cette maladie virale.

 

A la clôture des travaux, les scientifiques ont émis une douzaine de recommandations. Ils ont notamment appelé à un plaidoyer régional et mondial pour la production des vaccins, le développement d’un partenariat pour la disponibilité des vaccins, et un financement plus accru et durable en faveur des institutions nationales de recherches en Guinée.

 

Le gouvernement guinéen s’est félicité des résultats obtenus. Précurseur dans la production des vaccins anti-venimeux, la Guinée s’est déclarée prête à jouer un rôle incontournable dans la production des vaccins contre les maladies virales. Et ce, bien que ce processus soit long, lourd, coûteux et nécessitant une technologie de pointe. En son nom, le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, a promis d’œuvrer pour l’intégration de la chaîne de production des vaccins en vu d’améliorer la santé des populations.

 

Par Elie Ougna