
Cette technique, une innovation culturale, est l’un des résultats de recherches de l’Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire (ISAV) de Faranah.
L’atelier a pour objectif, la vulgarisation de cette nouvelle technique d’opération culturale en milieu paysan. Il vise le transfert de cette technique à milieu paysan.
Selon le chef de l’équipe des chercheurs, Pr. Makan Kourouma, enseignant chercheur à l’ISAV de Faranah, la recherche sur géo-labour, qui a démarré en 2008 et donné de bons résultats, s’inscrit dans le cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (WW AAPP/PPAAO).
Les paysans leaders et les agronomes ont ainsi suivi les communications sur l’agriculture intelligente face au climat, dont l’une des phases est le géo-labour, présenté par Makan Kourouma en vue de mettre en relief la nécessité de connaître l’agriculture intelligente et contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ; la définition du concept intégrant les trois dimensions du développement durable, économique social et environnemental, les avantages de la technique ; l’augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles ; la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le second thème présenté par Toma Lazare Tolno, était axé sur ‘’la pratique de géo-labour’’, définition des termes ‘’agriculture durable’’, ‘’géo-labour’’, ‘’pratique proprement dite de géo-labour’’, ‘’fiche technique pour l’application de géo-labour en riziculture’’.
Le thème 3, ‘’utilisation des herbicides dans le géo-labour’’, présenté par Sory Condé, ingénieur agronome en Protection des Végétaux, assistant à l’ISAV, ‘’précautions à prendre dans le cadre de l’utilisation des herbicides avant, pendant et après le traitement’’ ; ‘’transport, conservation et commercialisation des pesticides.
L’atelier a pris fin par la visite des parcelles-témoins, mises en place par Toma Lazare Tolno, ingénieur agronome, responsable du volet agricole de l’Institut Biblique de Télékoro. Des parcelles de labour et des parcelles d’opération culturale traditionnelle. Constat : le riz de la parcelle de géo-labour a bien réussi. Ce qui a convaincu les participants à adhérer d’ores et déjà à la pratique de géo- labour.
AGP