
Le garde des sceaux a fait cette annonce dans une intervention télévisée au journal de 20h 30.
Me Sacko qui est également le président du cadre de dialogue entre l’opposition et la mouvance présidentielle a rappelé que « toute contestation partielle ou totale des élections doit se faire à travers les procédures légales ».
Pour étayer ses propos le ministre de la justice a rappelé le cas du voisin ivoirien dont la crise post-électorale a conduit à l’arrestation et au transfèrement devant les tribunaux internationaux de certains acteurs politiques.
Cette sortie du ministre fait suite à quelques remous signalés du côté de Bambéto et Coza, où des manifestants proches de l’opposant Cellou Dalein Diallo ont investi les rues.
A rappeler que les partis politiques adverses au président sortant Alpha Condé ont dénoncé « des fraudes massives à l’occasion du scrutin » et ont par conséquent demandé l’annulation et la reprise du vote.
Alpha Camara
Gatineau, CANADA