
Après l’étape de la Commune Rurale (RD) de Yèndèmillimou dans la préfecture de Kissidougou en zone Forestière où ils ont rencontré leurs militants et sympathisants prédisposés à leur écouter.
Dans cette partie de la Guinée, le leader du BL, Dr Faya Lansana Millimono a passé plusieurs heures en train de battre sa campagne de proximité, dénommée ‘’stratégie porte à porte’’ dans les CRD de la préfecture de Gueckédou, sans répit en depuis de l’état des routes.
Les militants de certaines CR comme Mongo, Koundou, Fangamadou , Ouéndé Kènèma et Nongoa, ont préféré s’abstenir de leur sommeil pour recevoir très tard dans la nuit leur fils, histoire de manifester leur disponibilité agissante à l’égard de l’homme qui, pour la première fois, décide de briguer la Magistrature suprême du pays.
Partout, le leader du Bloc Liberal a tenu à exposer les motivations profondes de son arrivée en politique et développer son projet de société, qui prend en compte tous les secteurs.
Dr Millimono a essayé de livrer la liste des actes qu’il a qualifiés de négatifs posés par l’actuel régime, notamment les dépenses effectuées dans le cadre des fêtes tournantes de l’Indépendance nationale depuis son démarrage.
«La Région de Kankan, qui comprend cinq (05) préfectures, a bénéficié 1.100 milliards de francs guinéens, contrairement à Boké 110 milliards pour 5 préfectures, Mamou 240 milliards pour 3 préfectures et N’zérékoré pour 7 préfectures 61 milliards», a révélé le candidat du BL, qui s’est élevé contre la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour, dit-il, avoir pris l’habitude de bloquer le passage de ses enregistrements à la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (RTG).
«Pour toute cette réalité, je vous demande de voter pour moi. Je ne viens pas pour remplacer Alpha Condé, mais plutôt son système de gouvernance» a martelé le candidat du Bloc Liberal.
Prenant connaissance de tous les tords faits à leur candidat, les militants et sympathisants du Boc Liberal des localités traversées ont, tour à tour, promis de voter Faya le 11 octobre 2015, en vue de changer «ce système qui augmente la souffrance des guinéens», ont-ils conclu.