
Sur l’axe Enco5-Cosa-Bambéto, habituellement paralysé par simple coup de sifflet des opposants, la circulation routière était normale dans la matinée. Même si les commerces et boutiques étaient fermés par mesures de précaution contre les actes de vandalisme.
Les conducteurs de taxis, pris de court par la décision hâtive de quelques leaders de l’opposition, vaquaient paisiblement à leurs occupations quotidiennes.
Le constat global qui se dégage est que l’on est loin des réalités de 2012 ou 2013 lorsque l’opposition paralysait la route Le Prince. Sur l’Autoroute Fidel Castro, traditionnellement favorable au régime en place, difficile d’imaginer que les opposants ont appelé la veille à une journée ville morte.
On rappelle que la journée ville morte est déclarée en guise de soutien au député Ousmane Gaoual Diallo, en prison à la Maison centrale de Conakry, pour « coups et blessures volontaires » sur un citoyens.
Par Mamady Fofana