
» Je crois que Dadis est venu un peu en retard (en politique ndlr). Il aurait du faire ça avant. En décembre 2013, je lui avais proposé de rejoindre l’opposition au cours d’une conversation téléphonique. J’étais à Paris. Je lui ai proposé au téléphone de faire une déclaration pour dire qu’il est du côté de l’opposition.
Si le président Dadis avait écouté les conseils de Tibou (ancien ministre de la transition ndlr), il ne serait pas là où il est aujourd’hui. Il était entouré de démagogues, des gens qui ne se préoccupaient que de leurs propres intérêts. Ce sont ces gens là qui l’ont induit dans l’erreur. (…) Si j’étais à Conakry, cela (les massacres ndlr) ne serait jamais arrivé ».
Avec Mediaguinee