
D’ailleurs, n’est-ce pas ce dossier qui le cloue à Ouagadougou ? Alpha Condé n’est pas maître du destin (politique et judiciaire) de Moussa dadis Camara. La Communauté internationale a son mot à dire ; tout comme les victimes du CNDD.
Le paysage politique de la Guinée est saturé et toxique (ethnitisation). Et lorsque la loi sera appliquée réellement, il y aura à peine 5 formations politiques. Actuellement, seuls l’UFDG, le RPG arc-en-ciel, l’UFR et le PEDN remplissent les conditions minimales requises. Le Doyen Jean Marie Doré a beau s’agiter, son parti restera marginal. A plus forte raison les autres.
Alors le parti de Dadis, à mon avis, risquerait de ne jamais avoir sa place. Avec ou sans Dadis Camara, qui n’a plus les moyens de l’Etat comme c’était le cas en 2009, son parti n’aura pas l’envergure que lui annonce M. Boubacar Sylla, porte-parole de l’Opposition républicaine et Président de l’UFC.
Contrairement à nombre d’analystes, je me demande simplement si Dadis Camara est libre. Je ne le crois pas. Il ne peut même pas quitter Ouagadougou.