
Au terme de cette réunion, le porte-parole de l’opposition guinéenne, Aboubacar Sylla, a tout d’abord dénoncé la séquestration dont ont été victimes certains leaders, la veille à Conakry, de la part des forces de l’ordre qui les ont empêchés de rejoindre leurs militants.
Dressant le bilan de la dernière marche, M. Sylla déploré un mort, vingt blessés, dont dix par balles et une cinquantaine d’interpellations alors que le gouvernement a de son côté annoncé deux blessés dans des accidents à Conakry, qu’ils imputent aux protestataires.
Désormais inscrite dans un cycle de manifestations ininterrompus jusqu’au gel des opérations électorales et l’annulation du nouveau calendrier électoral, l’opposition guinéenne a promis une nouvelle marche jeudi.
Après une journée ville morte à Conakry, en début avril puis des marches interdites, elle cherche depuis le 23 avril à étendre sa contestation à l’ensemble du pays.