
»Nous n’accepterons pas cela », a réagi le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla, qui dit ne pas être très surpris de cela. »Nous nous attendions à une telle décision. Nous savions que les accords signés depuis 2013 n’auraient jamais été respectés par ce gouvernement et que le parti au pouvoir a besoin des délégation spéciales, des chefs de quartier et de chefs de secteur nommés par eux-mêmes, pour prétendre faire bonne figure aux élection présidentielles », a-t-il poursuivi.
Aboubacar Sylla rappelle que ce sont des accords auxquels ils vont s’en tenir et dont ils vont demander le »respect, et à l’intérieur, et au niveau de la Communauté Internationale ».
Même son de cloche chez Ousmane Gaoual Diallo, député de l’opposition, issu du parti de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) que dirige Cellou Dalien Diallo.
»La CENI considère la volonté du gouvernement comme une cause absolue à défendre », explique le parlementaire du principal parti de l’opposition.
Pour lui, la main noire derrière cette décision, c’est le chef de l’Etat. »Alpha Condé influence la décision de la CENI et elle suit ses instructions ».
Le député souligne que ce chronogramme viole la constitution qui met avant la tenue des communales avant l’élection présidentielle. »Mais, nous réclamons le respect de l’ordre constitutionnel. Cela, l’opposition va se réunir pour décider les démarches appropriées qu’elle va prendre », a-t-il prévenu.
Par Aliou Diallo