
Ce qui attire l’attention de tout observateur ayant assisté à la cérémonie de passation entre les deux personnalités, c’est bien l’omission de taille faite par le ministre sortant. Alhassane Condé qui aura passé quatre années à la tête du MATD a rappelé les défis qu’il a affrontés. Défis au nombre desquels figurent en bonne place la restauration de l’autorité de l’Etat, l’évaluation des ressources humaines, la redéfinition des mission des collectivités locales, l’état des lieux des collectivités et l’amélioration de la gouvernance territoriale.
Dans le même discours, Alhassane Condé a également mentionné quelques objectifs que son successeur devra lutter pour atteindre. Il citera parmi ceux-ci, la restauration de l’autorité de l’Etat, la formation des ressources humaines dans les collectivités déconcentrées et bien évidemment l’organisation de l’élection présidentielle.
Mais aussi amusant que cela puisse paraitre, le ministre sortant a omis [volontaire ou involontaire ?] d’interpeller son successeur sur la nécessité de la relance du dialogue entre pouvoir et opposition et la tenue des élections communales et communautaires. Deux points que l’opposition républicaine réclament à corps et à cri depuis des mois.
Heureusement, Bouréma Condé a étalé devant l’assistance ses principaux objectifs à la tête du département de l’Administration du territoire qui restent entre autre le dialogue et le renforcement de la culture de l’unité nationale.
Par Mamady Fofana