
La présentation du Plan stratégique national de l’Assemblée a eu lieu vendredi dans la salle des Actes au Palais du peuple, à Conakry, en présence plusieurs Ambassadeurs occidentaux accrédités en Guinée, des représentants du système des Nations Unies (USAID, PNUD, NDI), des personnalités de la société civile guinéenne, des syndicats et représentants de l’administration.
Selon Elhadj Abdoulaye Djouma Diallo, président du comité de pilotage, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, la vision du plan quinquennal 2014-2018 vise un double objectif. Aider les députés guinéens de la 3ème législature d’avoir un Parlement solide et solidaire, bien organisé et proactif, bien géré et déterminé à promouvoir l’exercice effectif, efficace et responsable des prérogatives constitutionnelles.
Aussi, les députés entendent se préparer pour répondre aux attentes de leur mandant en se donnant progressivement de moyens de s’acquitter convenablement les missions constitutionnelles qui sont les leurs : (légiférer, contrôler l’action gouvernementale et assumer la représentation nationale.
Le plan stratégique dont les députés ont élaboré avec le concours de la National Démocratic institute (NDI) sur financement de l’USAID, se décompose en 7 axes. Il s’agit de « doter l’Assemblée nationale digne de ce nom ; renforcer l’unité d’action et la cohésion interne de l’Assemblé nationale ; Renforcer l’image et l’autonomie de l’Assemblée nationale par une politique adéquate de communication. Il s’agit aussi de renforcer la capacité des députés à jouer leur rôle de législateur ; Renforcer la capacité des députés à contrôler l’action gouvernementale ; Renforcer la capacité des députés à remplir leurs missions des représentants de la nation ; et d’accompagner le développement institutionnel de l’Assemblée nationale’’.
L’honorable Diallo a indiqué que les activités prévues dans les trois premiers axes visent à donner à l’institution parlementaire une visibilité et un rayonnement plus affirmé dans le concert des institutions républicaines, afin, dit-il, que le parlement devienne une instance suprême et légitime de mise en œuvre des politiques de gouvernance démocratique, comme il se doit dans un pays qui se veut démocratique.
Les 3 avant dernières activités sont orientées sur le renforcement des capacités des députés et l’administration parlementaire. Celles-ci consistent à assurer aux moyens de l’organisation des séminaires et des voyages d’études dans la sous-région et dans d’autres pays, la formation des députés et des cadres sur les procédures législatures et parlementaires, en logistique, sur les outils et mécanismes de contrôle sur les méthodes d’évaluation des politiques publiques ainsi que sur les mécanismes de représentation, de plaidoyer, d’interaction avec les circonscriptions électorales, et de collaboration entre parlementaires et organisation de la société civile. Quant aux activités du 7ème axe, elles visent à consolider dans la durée, le développement de l’institution.
Pour l’heure, aucun coût estimatif n’a été avancé en attendant de »s’inspirer à d’autres parlements ».
Par Aliou Diallo