
Le religieux a été placé sous contrôle judiciaire lundi 23 février après plusieurs heures d’audition. Il est poursuivi pour « coups et blessures sur des agents en campagne contre le virus Ebola ».
Le dossier est pendant devant le Tribunal de première Instance de Mafanco en banlieue de Conakry.
On rappelle que des jeunes en furie ont barricadé l’autoroute Fidel Castro dans la journée du 9 février avant d’incendier deux bus.
La révolte populaire faisait suite à l’interpellation de l’Imam par une force mixte police-gendarmerie alors qu’il revenait de la mosquée au petit matin.Les autorités reprochaient à l’homme de Dieu d’encourager la réticence contre Ebola et d’avoir prié sur un corps décédé de la fièvre hémorragique. Les tentatives de pulvériser son domicile s’étaient montrées infructueuses.
Les échauffourées n’ont fait aucune perte en vie humaine, ni de blessés graves.
Par Sériane Théa
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