
Selon le président de la Croix rouge guinéenne qui a voulu mettre les points sur les « i » la pulvérisation des écoles n’est pas une activité ciblée par son institution. Elle « n’intervient pas sans la concertation de la Coordination nationale de lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. On raconte que la Croix rouge a planifié de tuer quarante enfants par école, c’est archi-faux », a noté M. Traoré.
Les cours ont été perturbés dans les écoles depuis le début de la semaine suite à des informations selon lesquelles les écoles sont pulvérisées avec des produits suspects. Aucune personne n’a pour l’instant été interpellée après ces rumeurs.
Toutefois, le porte-parole du gouvernement, Albert Damatang Camara a prévenu que les responsables de telles désinformations s’exposent à des risques de poursuites judiciaires.
« Je le dis clairement, les lieux publics ne sont pas des domaines d’intervention de la Croix rouge. On ne s’est jamais rendu dans un marché, ni une école…Nous n’intervenons lorsqu’il y a un cas de mort. Et c’est avec l’accord de la famille qu’on procède à la pulvérisation de la maison et des effets du mort », a tenu à préciser le président de la Croix rouge.
Les équipes de la Croix rouge ont été attaquées près de dix fois en Guinée en raison de la réticence de certaines communautés contre Ebola.
Selon Youssouf Traoré, l’institution n’intervient que pour transporter un corps ou pour pulvériser une maison, mais en commun accord avec les familles. Les quelques « 2.400 volontaires sur le terrain pour le compte de la Croix rouge sont des guinées et non des étrangers. Donc ne peuvent pas tuer leurs parents ou amis », a-t-il dit.
Sériane Théa