
Partira ? Partira pas ? La presse sportive de Guinée n’est toujours pas située. Même que dans le milieu certains préparent le moral. Ils pensent qu’ils resteront sur le banc de touche ce vendredi 16 janvier, quand la délégation guinéenne s’envolera de Conakry pour Malabo.
Selon les informations reçues par notre rédaction, la Guinée a bénéficié, comme tous les autres pays qualifiés, de 65 places dont 35 uniquement pour les joueurs et le staff.
Le reste des places, soit 30, est réservé aux officiels, comme on le dit dans le milieu. Seulement, au moment du partage, les ministres du gouvernement se sont accaparés de 15. On cite pêle-mêle, le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, ses collègues de l’Energie, du Budget, des Postes et Télécommunications comme membres de l’équipe gouvernementale devant rallier la Guinée Equatoriale.
La Fédération guinéenne de football pour sa part a empoché les 15 places restantes.
Les journalistes sportifs guinéens qui s’attendaient au moins à 10 places n’ont rien gagné après ce partage. Ils risquent donc de couvrir les matchs du Syli national de Guinée depuis leurs salons, à Conakry. Pourtant, fulmine-t-on dans le milieu, il faut être près des joueurs pour connaître la vie de l’équipe avant, pendant et après les matchs, pour le plaisir des guinéens.
Aux dernières nouvelles, le président de la Commission d’organisation de la CAN, Oyé Guilavogui, ministre des Postes et Télécommunications aurait promis de revoir le classement et de trouver quelques places à nos confrères. Ils doivent l’appeler ce vendredi pour être situés sur leur sort.
Les journalistes sportifs croisent donc les bras et espèrent que le réseau téléphonique ne leur faussera pas compagnie demain, jour de départ de la délégation guinéenne.
Par Elie Ougna