Après la promulgation par le chef de l’Etat, mercredi dernier, de la loi portant statut de l’opposition et chef de file de l’opposition en Guinée, le député du parti de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Ousmane Gaoual Diallo, a indiqué que son parti prend ‘’acte de la promulgation de cette loi’’.
Toutefois, fait-t-il remarquer, ‘’la Guinée est extrêmement en retard par rapport au statut de l’opposition’’.
D’après le jeune Député, le chef de file de l’opposition existe dans plusieurs pays depuis de nombreuses années. C’est le cas du Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire… qui ont déjà pu évoluer leur disposition dans le même sens. Mais en Guinée, précise-t-il, ça arrive dans un contexte particulier.
‘’Je suis sûr que le Président de la République est en train de se donner des privilèges qu’il va occuper prochainement. Car, il faut noter que tous les avantages qui vont être fait dans ce sens, c’est le Président qui le fait, et c’est dans l’esprit de se ménager des avantages quand il va quitter le pouvoir après l’élection Présidentielle du mois d’octobre 2015’’, affirme honorable Ousmane Gaoual Diallo.
Pour ce qui est de l’UFDG, souligne M. Diallo, ‘’ça ne nous fait ni chaud ni froid, parce que ce statut nous a été confié par le peuple de Guinée depuis les élections législatives de 2013, et après le score de 47% qu’on a fait à la présidentielle de 2010. Nous avions ce statut dans les faits et les guinéens ne se trompent absolument pas’’.
La promulgation de ce statut n’est pas une situation qui ‘’nous préoccupe’’, assurant que le Président de l’UFDG cherche plutôt de devenir Président de la République. ‘’Ce ne sont pas les évolutions constitutionnelles qui nous amusent’’, conclut le député de Gaoual.
Aliou BM Diallo
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