
Selon le nouveau Statut de l’opposition, dans le cadre des règles du protocole d’Etat, le Chef de file de l’opposition prend rang immédiatement après les présidents des institutions républicaines. Il est le porte-parole attitré de l’opposition politique et est en même temps « le premier responsable du parti de l’opposition ayant le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale ».
La même loi prévoit que le Chef de file de l’opposition, dans l’exercice de ses fonctions, doit tenir compte des intérêts supérieurs de la Nation, de sa souveraineté et du bon fonctionnement de l’ensemble des institutions dans l’esprit de la complémentarité républicaine.
Il « prend place dans le protocole d’Etat lors des cérémonies et réceptions officielles. Il est invité aux manifestations et réceptions officielles et bénéficie des avantages qui sont fixées par une résolution de l’Assemblée nationale ».
Le document promulgué par le président Condé offre une garantie aux partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques de disposer de l’espace de liberté qui leur est nécessaire pour participer « pleinement » et « sans entrave » à l’animation de la vie politique nationale. Il donne droit à l’opposition de « critiquer le programme, les décisions et les actions du gouvernement, développer des programmes propres, proposer des solutions alternatives à la Nation.
Il encourage l’opposition à « œuvrer pour l’alternance au pouvoir par des voies légales, offrir aux citoyens une alternative à la politique définie et appliquée par la majorité parlementaire ».
« Outre les droits et libertés fondamentaux reconnus à tout citoyen, l’Etat garantit à l’opposition l’exercice des libertés publiques, conformément à la loi et aux règlements », précise cette loi.
Mamady Fofana
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