
« Je ne stigmatise personne, mais quand vous fermez les frontières, ça développe le trafic, les gens passent par des pistes », a déclaré le chef de l’Etat guinéen, dimanche lors d’une conférence de presse, quelques heures après la clôture du XVe Sommet de la Francophonie à Dakar.
Plusieurs vols en provenance d’Europe desservent Conakry, la capitale guinéene, dont sept vols hebdomadaires de la compagnie française Air France, a-t-il rappelé.
« Il est plus simple de mettre en place des mesures de contrôle au niveau des frontières pour empêcher les personnes malades de passer », a-t-il dit.
« Votre opinion est-elle que le peuple guinéen peut mourir et ça ne dérangera personne ? Vous voulez vous protéger contre les Guinéens, mais est-ce un crime que d’être malade ? », a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.
Il a toutefois ajouté : « Ma position est très claire, le président Macky Sall est un frère et nous sommes des peuples frères. Je dois beaucoup au peuple sénégalais ».