
»Je veux que l’ensemble des parties prenantes puissent être associés aux élections », a affirmé Hollande au cours d’une conférence de presse à laquelle Alpha Condé et son gouvernement et les ténors de l’opposition comme Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré étaient présents.
« Il faut aller jusqu’au bout de ce processus », a ajouté Hollande en répondant à une question relative à l’accord politique global du 3 juillet 2013 relatif aux élections législatives et la finalisation de la transition amorcée dans le pays en 2008.
Le président français a également souhaité que cela soit « valable » pour tous les autres pays. Précisant que son pays a passé le plus grand temps à faire en sorte qu’il y ait des élections transparentes et pluralistes en Guinée.
« Isoler Ebola et non les pays »
S’agissant de la fièvre Ebola, François Hollande qui confirmé sa solidarité à l’égard de la Guinée et des autres pays touchés par Ebola a appelé à ne pas les isoler par peur d’entrainer d’autres crises humanitaire et même politique. Il a souhaité que la Guinée soit toujours ouverte au monde et qu’elle ne soit pas isolée.
En venant à Conakry, Hollande a dit avoir apporté un message de solidarité à la Guinée et aux soignants, un message de confiance pour éviter l’isolement des pays, et un message de vigilance car la bataille contre Ebola n’est pas terminée.
»Je ne veux pas que les pays touchés par Ebola puissent être enfermés et coupés dans leur développement », a-t-il dit.
Dans le cadre du soutien à la Guinée, le président français a indiqué que son pays prévoit une aide financière de près de 100 millions d’euros dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Aussi, l’ancien pays colonisateur annonce aussi la construction d’un hôpital militaire et de quatre centres de traitement Ebola.
Élie Ougna
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