
Pour elle, les « risques sont grands » vu que les échanges entre paysans et acheteurs pourraient s’effectuer au bord des champs, dans les provinces, d’où la nécessité de faire observer les mesures d’hygiène en cette période d’épidémie, afin de ne pas propager le virus.
L’appel de Jacqueline Sultan s’adresse également aux services de sécurité frontaliers, pour qu’ils accordent « une attention particulière » au mouvement des paysans et la clientèle, avec la campagne de commercialisation agricole dont le démarrage coïncide avec la fin des grandes pluies, en ce mois de novembre.
Cette préoccupation de la ministre vise à alerter les agriculteurs à ne pas se départir des mesures d’hygiène édictées par les experts anti-Ebola, dont le lavage des mains avec de l’eau javellisée ou des solutions chlorées.
Il faut noter que l’épidémie touche des préfectures agricoles telles que celles du sud-est de la Guinée, où des produits comme le café et le riz font partie des cultures, notamment à N’Zérékoré, Macenta et Guéckedou.
La propagation du virus Ebola dans cette région a déjà réduit considérablement les activités, dont les travaux champêtres, selon des sources concordantes.
Avec Xinhua