
« Nous avons arrêté et inculpé M. Guston Sichilima car il a tiré huit coups de feu en l’air avec un (pistolet de calibre) 9 mm », a déclaré à l’AFP Charity Katanga, responsable de la police pour la province du Nord, en ajoutant: « Nous sommes encore en train de porter le deuil de notre président, c’est inacceptable ».
M. Sichilima, membre du gouvernement de Rupiah Banda (2008-2011), a reconnu ses torts pour cette fantasia improvisée. La police l’a relâché et l’affaire ne sera pas portée devant les tribunaux, selon Mme Katanga, qui a lancé une mise en garde « à tous les citoyens, les appelant à rester calmes en cette période de deuil ».
Le président zambien Michael Sata, décédé mardi soir à Londres à 77 ans après des mois d’une longue maladie dont la nature n’a pas été révélée, sera enterré mardi 11 novembre à Lusaka, la capitale du pays après le rapatriement de sa dépouille.
Son décès clôt une présidence de trois ans marquée par une dérive autoritaire, et des liens resserrés avec la Chine, qui a d’importants intérêts dans les mines de cuivre, pilier de l’économie nationale. Il avait été démocratiquement élu en 2011.