
D’après le rapport consulté par Kaloumpresse.com, la production de bauxite a atteint le niveau de 8,5 millions de tonnes sur les six premiers mois de l’année. Comparativement à la même période l’an passé, 8,8 millions de tonnes, on constate une chute de 3,4%.
Dans le domaine minier, le diamant aussi a enregistré une baisse notoire. De102 130 carats entre janvier et juin 2013, on s’est retrouvé cette année avec 93 350 carats. Soit une dégringolade de près de 27%.
Seul l’or réussit à tirer son épingle du jeu. Le pays a enregistré en effet une production de 376 880 onces durant ce même premier semestre contre 286 400 onces l’an dernier, soit une augmentation d’environ 30%.
« Le ralentissement de production pour la bauxite est lié à la lenteur des progrès dans les réformes, aux difficultés économiques internationales et à l’impact de la psychose de l’épidémie de la fièvre hémorragique Ébola », selon le document.
Les matières premières agricoles sont également dans la zone rouge. Le café a chuté à 2 671 tonnes contre 5 736 tonnes sur la même période l’an passé, selon des données compilées par Kaloumpresse.com. Une situation qui s’explique en partie par le refus de certains producteurs ivoiriens de vendre leur produit à Lola, Beyla et à Kankan à cause de la fièvre Ebola.
La production de l’huile de palme a atteint le maigre niveau de 30 tonnes contre 121 tonnes en 2013, selon le rapport édité par le département des finances. Le cacao aussi a baissé à 2 296 tonnes.
Toutefois, avec le coton, on constate une embellie avec 737 tonnes produites contre 173 tonnes auparavant.
Économie asphyxiée
Durant le premier semestre le déficit budgétaire a atteint un niveau de 1,4% du PIB. Des efforts qui ont abouti à la suppression de certaines dépenses ont permis au gouvernement d’éviter la prévision de 3 % de déficit projetée dans la loi des finances initiales.
Si la politique monétaire a permis d’atteindre un taux d’inflation à un chiffre (9,6% à fin juin), le rapport révèle que les recettes totales ont enregistré un manque à gagner de 8,1%. La faute à une diminution des dons et emprunts, et des recettes non fiscales.
« Sur la période, les efforts de mobilisation des recettes par la Direction Générale des Douanes ont enregistré un manque à gagner de 3,1% », ajoute le document de 40 pages.
Elie Ougna
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