lundi , 4 décembre 2023

Cameroun : l’épidémie Ebola bloque le décollage d’un avion

De sources autorisées, ce dimanche 17 août, un vol de la compagnie aérienne Asky en provenance de Lomé, la capitale togolaise n’a pas été autorisé à débarquer ses passagers à l’aéroport international de Douala, la capitale économique camerounaise.

Selon des indiscrétions, les autorités camerounaises redouteraient la présence des porteurs du virus Ebola à bord ce ce vol.

De leur côté, les passagers devant embarquer dans le même vol pour Ndjamena, la capitale tchadienne ont été priés d’attendre. Pour combien de temps ? Difficile de répondre.

« Le hall et la salle d’embarquement ont été transformés en un ring. Les agents de la compagnie aérienne Asky, remontés contre les éléments de la police locale, ont pris à partie à leur tour par les passagers furieux », a constaté un reporter d` AFRICA INFO.

Pourtant, l’avion aurait foulé le sol camerounais aux environs de 6h (heure locale). « Le personnel navigant et les passagers ont été fait prisonniers. Et pour cause, la police de l’aéroport qui interdit le débarquement des personnes à bord, fait valoir une décision du gouvernement camerounais interdisant les vols en provenance des pays touchés par le virus Ebola .», a indiqué une source aéroportuaire qui a requis l’anonymat.

«Nous sommes surpris parce que le communiqué dit bien les pays touchés par le virus Ebola. Or, jusqu’à preuve du contraire, le Togo n’est pas un pays touché par le Virus, a déploré un agent de la compagnie Asky. Nous constatons avec amertume que la police fait une application abusive de cette décision du gouvernement camerounais. La police nous demande de retourner à Lomé avec tout ce monde »

«Il y a la libre circulation en Afrique de l’Ouest et c’est facile pour un Nigérian par exemple d’aller prendre ce vol à Lomé pour Douala. Donc, c’est par mesure de prudence que nous interdisons le débarquement de tout avion en provenance des pays de l’Afrique de l’Ouest», a rétorqué un élément de la police camerounaise des frontières.

Aux dernières nouvelles, des pourparlers auraient été engagés entre les responsables de la compagnie aérienne et des autorités camerounaises.

Source : africa-info.org