
Conscientes des enjeux religieux, politiques, économiques et même culturels, les autorités guinéennes ont multiplié les efforts pour décrocher l’accord des dirigeants saoudiens. En vain. L’interdiction d’octroyer les visas aux pèlerins musulmans vivant en Guinée ne sera pas levée. En tout cas pas de sitôt.
Selon le ministre de la Coopération internationale, Koutoub Moustapha Sanoh, qui a conduit quatre mission à Riyad, toutes les démarches nécessaires ont été menées. Mais le rebondissement qu’a connu la propagation du virus ces derniers temps en Afrique de l’Ouest n’a rien arrangé.
« L’homme propose, Dieu dispose », conçoit-il la chose. »Ce n’est pas la faute à la Guinée, mais il faut respecter la souveraineté des autres pays ».
Pour le gouvernement guinéen, si les fidèles musulmans n’ont pas eu l’occasion d’accomplir le 5è pilier de l’Islam cette année, c’est bien grave. Une pilule difficile à avaler. Mais ce n’est pas forcément la fin du monde.
« Ceux qui ne sont pas allés sur les lieux saints de l’Islam cette année pourront partir les années prochaines », console le ministre de la Coopération internationale. »ça ne sera pas possible pour le pèlerinage cette année ».
Elie Ougna, pour Kaloumpresse.com
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Note de la Rédaction : Photo d’archives