
Amadou Diallo a d’abord fustigé un licenciement abusif, sans notification ni plan social, des travailleurs de la Société des télécommunications de Guinée.Une action qui, selon lui, est contraire à la réglementaire en vigueur dans le pays.
D’après le leader syndical des séances de travail ont été organisées et un protocole d’accord a été signé par toutes les parties. Puis un autre protocole a été homologué par la justice et les juridictions de la place. Sans qu’aucun d’entre eux ne soit respecté par les autorités. « Aujourd’hui, nous voyons les travailleurs remerciés avec des indemnités qui ne sont pas à la hauteur escomptée ».
Le secrétaire général de la CNTG a dit son indignation face à la situation des employés de la société étatique. » Ce pas un sort digne quand il y a des travailleurs qui sont restés plus de 10 ans, 12 ans, 20 ans, voire 30 ans au sein de cette entité. Aujourd’hui, ils sont mis au dehors sans raison. Les différents textes juridiques qui régissent le Code du travail guinéen ont été violés », a-t-il affirmé. « Les travailleurs de la Sotelgui ont été victimes de grimace », a-t-il résumé.
Le numéro 1 de la CNTG a égrainé une liste d’efforts fournis pour le rétablissement des travailleurs de la Sotelgui dans leurs droits. Il a dit avoir rencontré le président de la République et le directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication (ARPT).
« Le président avait demandé que je sois reçu comme partenaire social. Un autre acte fut posé pour rencontrer le ministre en charge du département, Oyé Guilavogui. Avec ce dernier, il nous a signifiés que les calculs ont été mal faits. Il nous a répondu en tant que membre de gouvernement que cela n’est pas de sont ressort. Et que c’est l’inspection générale du travail qui doit se charger de la procédure. Tout a été contraire à nos attentes. Nous attendons le retour du Président avant de saisir les juridictions », a-t-il expliqué.
Zézé Enema Guilavogui
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