
Reconnaissant que les manifestations de l’opposition en 2013 ont porté un coup dur à l’économie guinéenne et au climat des investissement, le Premier ministre Fofana a indiqué que la création d’un ministère des Droits de l’Homme et des Libertés publiques traduit la volonté politique de placer l’action humaine au centre des préoccupations.
Alors que l’opposition guinéenne a suspendu ses activités à l’Assemblée nationale à cause du manque de dialogue avec le pouvoir, Mohamed Saïd Fofana a indiqué que des efforts seront déployés pour favoriser ce dialogue.
« Le gouvernement mettra tout en œuvre pour honorer ses engagement dans le cadre du dialogue ».
Selon Mohamed Saïd Fofana, en plus du défis économique, il existe celui de l’unité nationale gage de la paix et du développement. « Aucune réforme ne peut être possible sans le rassemblement des Guinéens », a-t-il fait remarquer.
Parlant du retrait de l’opposition de l’Assemblée nationale, il n’a pas caché sa déception. « Je regrette la décision de l’opposition », a déclaré le Premier ministre avant de demander à celle-ci de « revenir à l’hémicycle » quelque soit les problèmes. « Le gouvernement est prêt à discuter de toutes les questions ».
Mais à côté de cette volonté affichée, le Premier ministre a annoncé que la Commission électorale nationale indépendante a entamé la correction des anomalies et donc l’assainissement du fichier électoral.
Un travail que l’opposition qualifie déjà d’une fuite en avant contraire à l’esprit des accords inter-guinéens de juillet 2013.
Fatoumata Kéita
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