
Selon M. Sylla, fondateur de ces deux grandes publications, il n’y a d’ailleurs pas de grève puisque les journaux paraissent régulièrement.
« Si vous remarquez L’Indépendant et Le Démocrate paraissent régulièrement depuis l’annonce de leur grève il n’y a jamais eu d’interruption dans la production des deux journaux. Voyez là si c’est une grève ou pas », minimise-t-il.
D’après le député, tout fonctionne comme il faut. Il n’ y a pas d’interruption d’activités. « Moi, dit-il, je vois des journaux tous les jours et toutes les semaines sur le marché. Cela veux dire que c’est un groupe tout simplement qui a débrayé et qui raconte du n’importe quoi. Les autres travaillent. Vous savez comment il faut faire pour sortir un journal de 12 pages et un autre de 16 à 20 pages. Est-ce que cela peut se faire s’il n’ y a pas de personnel qui travaille ».
Visiblement en manque de solutions appropriées pouvant mettre un terme à la grève qui mine son entreprise de presse, l’opposant pointe un doigt accusateur vers d’autres cibles.
« Il y a des journalistes, au lieu de s’occuper du journal, ils s’occupent de ma personne juste pour faire une campagne de dénigrements. Il y a certainement des adversaires politiques derrière cette grève car on ne peut pas décider d’arrêter le travail du jour au lendemain sans un préavis de grève », pense-t-il.
On rappelle que les journalistes du groupe de presse L’Indépendant – Le Démocrate exigent le payement intégral de deux mois d’arriérés de salaire pour les titulaires et six mois pour les pigistes. Ils demandent aussi l’amélioration de leurs conditions de travail. « Imaginez ! Pour une rédaction de deux organes de presse il n’y a qu’un ordinateur. Celui de la salle de montage », explique un confrère.
Mamady Fofana