En Côte d’Ivoire où il a assisté au congrès de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), le président de l’UFR, Sidya Touré, n’a pas manqué d’affirmer que les législatives de cette année laissent prévoir des élections présidentielles difficiles en 2015. Discours…
C’est un réel plaisir pour moi de m’adresser, aux braves militantes et militants et autres responsables de l’UDPCI à l’occasion de votre Congrès. C’est surtout aussi une opportunité pour saluer, encourager, féliciter mon frère, le Ministre d’Etat et Président de l’UDPCI, MABRI TOIKEUSE pour l’action constructive qu’il n’a cessé de mener au sein du RHDP au côté de notre frère le Président Alassane OUATARA
Je suis ici à votre invitation pour représenter l’Union des Forces Républicaines que j’ai l’honneur de présider depuis le 20 mai 2000. Notre Parti qui a été créé le 10 mars 1992, est une formation politique d’obédience libérale. A ce titre, l’UFR est membre de l’Internationale Libérale., ce qui explique notre présence ici pour soutenir un parti membre du RHDP. Je vous apporte donc le salut fraternel des militants de l’UFR.
En Guinée, nous venons de sortir des élections législatives dont vous avez tous suivi les péripéties malheureuses à travers la presse internationale. Elles étaient censées mettre fin à la transition qui a commencé en Guinée depuis la mort du Général CONTE en décembre 2008. Elles ont plutôt confirmé les difficultés immenses que le pays aura encore à surmonter dans la perspective des élections présidentielles de 2015.
Sous la direction du Président Alassane OUATARA, la COTE D’IVOIRE quant-à-elle ne cesse de faire des progrès dans la construction de la démocratie. Je mesure les sentiments de fierté que des responsables d’un parti politique comme le vôtre peuvent avoir en participant activement et dans l’intérêt de tous à une expérience dont les résultats font aujourd’hui l’admiration de toute l’Afrique.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fait face à d’énormes défis certes, mais qu’elle relève progressivement avec beaucoup de détermination et de réussite. Au nombre de ces défis, la croissance économique et de manière générale, l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens sont en voie d’être satisfait. C’est pourquoi nous n’avons aucun doute quant à l’aboutissement de cet engagement que mon frère le Président MABRI TOIKEUSE de part ses fonctions de Ministre d’Etat, ministre du plan et du développement, évoque si souvent, à savoir : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Pour cela, l’un des engagements les plus importants, reste celui de la réconciliation de tous les Ivoiriens en vue de construire une NATION prospère et apaisée autour des valeurs de tolérance, d’ouverture et de travail. Comme vous le savez la réconciliation est une œuvre commune, chacun doit y apporter du sien. On se réconcilie avec les autres, pas avec soi-même. C’est à ce prix aussi que la construction d’une Côte d’Ivoire plus forte sera possible. Je n’ai aucun doute là aussi que la Côte d’Ivoire gagnera ce pari sous la direction du Président Alassane OUATARA.
Chers frères, Nous ne pouvons pas tenir un tel évènement à Yamoussoukro sans évoquer la mémoire du fondateur de cette Nation, le Président Félix HOUPHOUET BOIGNY, le dont la disparition il y a 20 ans fait l’objet d’une communion nationale partagée par tous en ce mois de Décembre 2013.
Ce grand homme a, durant de longues années, avec patience, abnégation et courage
construit les fondations indestructibles de ce pays.
Vous les partis membres du RHDP en héritiers de ce visionnaire, vous vous êtes engagés sur le chemin lumineux tracé par cet homme d’exception.
Avec beaucoup de modestie, je m’inscris moi-même au nombre de ses disciples qui doivent maintenir allumée la flamme de l’humanisme et du progrès, et comme le dit l’hymne national de Cote d’Ivoire « de l’espérance promise à l’humanité. »
Ce congrès permettra sans nul doute de renforcer davantage les structures de l’UDPCI pour en faire un acteur de plus en plus important de la vie politique ivoirienne.
Pour ma part, je suis confiant quant à la capacité de l’UDPCI et de ses dirigeants à atteindre les nobles et légitimes objectifs qui leur seront fixés par le présent congrès.
Pour terminer, je souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie.